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Film
Research services
Author:
Year: 2012 Publisher: London : Henry Stewart Talks Ltd.,

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Abstract


Film
L'heure
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

Ce film muet, réalisé par le Service de l’Information du Gouvernement général à Léopoldville, se situe dans la veine des séries didactiques destinées aux publics congolais. Celui-ci vise à convaincre les Congolais de l’importance de se servir d’une montre pour une meilleure gestion du temps. Il est composé de plusieurs saynètes, séparées par des intertitres qui passent le message de manière appuyée et répétitive. Ainsi commence-t-il par une série de mésaventures qui adviennent à ceux qui ne connaissent pas l’heure : le voyageur rate son train, l’écolier arrive en retard à l’école, l’ouvrier perd une journée de travail. A l’inverse, les « indigènes modèles » sont ceux qui ont su rentabiliser le temps car ils savent lire l’heure : le chauffeur de camion, les employés de la poste, le télégraphiste, le pilote, le speaker de radio. La morale de cette histoire est d’inciter la population à se procurer une montre pour mieux adhérer à la vie « moderne » imposée par la colonisation, et finalement, de pouvoir suivre la « marche du progrès ». Il se termine d’ailleurs par cette phrase révélatrice de l’esprit qui préside à sa réalisation : « Si vous ne voulez pas avoir d’ennuis dans la vie, apprenez donc tous à lire l’heure sur des montres » Il est à noter la présence du Congolais François Lutangu à la réalisation de ce documentaire en tant que 'script'

Keywords

Colonie --- Cinéma --- Sources --- Éducation --- Vie sociale --- Congo belge --- Belgique


Film
Grand nettoyage annuel

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Abstract

Cette série, composée de cinq courts métrages destinés à être diffusés auprès du grand public congolais, détaille le nettoyage des pièces importantes de la maison. Dans la mentalité coloniale des années 1950, cette maison à l’européenne est le symbole par excellence du foyer familial heureux du Congolais moderne et « évolué ». La femme y est considérée comme la gardienne de cet ordre familial, à la fois bonne ménagère, mère et épouse, modèle inspiré en tous points de la parfaite femme belge à l’époque. Ce nettoyage de printemps s’opère en cinq étapes. La salle à manger est débarrassée de son mobilier et de ses rideaux par deux Congolaises, leur permettant de nettoyer les murs et chacun des meubles, tour à tour. Le produit d’entretien et ses quantités sont scrupuleusement indiqués. Une fois le travail terminé, les meubles peuvent reprendre leur place, donnant à l’espace une apparence coquette et bourgeoise. Le deuxième film commente l’entretien du salon. Les meubles sont également sortis et les coussins, vidés de leur contenu afin d’en laver et sécher les housses. Les murs extérieurs de la maison, à leur tour, ont besoin d’être repeints. Cette fois c’est le mari qui dirige les opérations, interrompant sa femme pour une tâche qui est de son ressort ! Tout comme la création d’un parterre de fleurs devant la maison. Vient ensuite le nettoyage de la chambre à coucher, selon le procédé bien connu à présent. Les matelas sont également sortis et battus pour en extraire la poussière.La série s'achève sur le rangement de la cuisine. Inévitablement, l'on assiste à une longue scène de vaisselle: les casseroles sont à nouveau brillantes et argentées. Les gestes de la femme sont nets et précis, répétés ainsi au quotidien pour le bien-être de toute la famille


Film
Jeunesse en marche
Authors: --- --- --- ---
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

RésuméLe film décrit le système éducatif développé dans les écoles primaires au Congo. Il suit les étapes quotidiennes d'un enfant congolais scolarisé. Le premier plan montre une cour de récréation où une horde d'enfants est amassée. Il est relayé par le commentaire qui précise que la scolarisation ne cesse d'augmenter, cette information légitimant implicitement son action.Développant ensuite ce postulat, les images détaillent les différentes activités menées par les écoliers. Le spectateur est ainsi invité à suivre une journée type : elle commence par la distribution d'une ration de lait, se poursuit par des cours, complétés par des travaux pratiques. Pour souligner l'efficacité de la pédagogie développée dans ces écoles, le film, extrêmement didactique lui-même, suit une sortie au zoo. Les images insistent sur la confrontation des enfants à la «bête sauvage» qu'ils observent attentivement. De retour à l'école, ils sont invités à dessiner le lion, puis à le décrire pour enrichir leur vocabulaire.Le film dépeint un système scolaire idyllique qui se développe dans le respect et l'amour du savoir. À l'air libre, les enfants reçoivent des leçons de géométrie appliquée (ils mesurent une parcelle qui est ensuite reproduite à l'échelle dans un cahier) et de géographie (orientation à la boussole, explication du cadran solaire et de la rose des vents). L'école possède sa propre imprimerie où les enfants apprennent à communiquer avec d'autres élèves, dans d'autres lieux au Congo, notamment grâce à la réalisation de manuels scolaires. Sur fond musical classique dynamique, des voix d'enfants décrivent leur quotidien. Des échanges épistolaires entre élèves permettent de leur faire découvrir d'autres modes de vies, notamment celle d'un village kuba et de pratiquer en même temps l'écriture

Keywords

Colonie --- Cinéma --- Sources --- Enfant --- École --- Éducation --- Congo belge


Film
L’éducation de la femme congolaise
Authors: --- ---
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

Georges Baudoin a participé entre 1947 et 1950 à l’élaboration d’une série de films éducatifs pour indigènes commandités par le Service de l’Information du Gouverneur général, par l’intermédiaire de sa production Congofilms. Dans L’Education de la femme congolaise, Baudoin met en scène les bons et loyaux services fournis par les sœurs franciscaines missionnaires de Marie de Léopoldville en matière d’enseignement destiné à la femme congolaise. Dès la plus tendre enfance, les petites filles sont attendues à l’école afin de recevoir une éducation autant manuelle et intellectuelle que religieuse. Dotées d’un bel uniforme, ces enfants qui apprennent sagement la lecture, le calcul et la géographie, ont pour but d’amener le spectateur congolais, les femmes en particulier, à prendre conscience de la nécessité d’acquérir un diplôme de l’école ménagère qui leur permettra de « devenir des épouses er des mères modèles », en ayant, après de « longues années », appris à coudre, cuisiner, donner le bain de bébé, le jardinage et d’autres travaux (comme faire « proprement » de l’huile de palme). La place de la femme congolaise et la question de son éducation dans la société coloniale sont deux thématiques qui ont fait partie – comme beaucoup d’autres, d’ailleurs – des préoccupations de l’administration coloniale au Congo. La transmission des cultures et de l’éducation passe avant tout par la femme et par conséquent, il est important, selon l’esprit colonial de l’époque, que chaque fille, future mère, reçoive elle-même une éducation conforme aux attentes coloniales pour qu’elle devienne un relais indispensable, en tant qu’appui solide de l’époux « évolué », à la modernisation du pays et sociétale attendue d’elle après la Deuxième Guerre mondiale. Avant cette période, la femme congolaise était restée en retrait du changement, confinée autour du foyer traditionnel, ce que démontre l’absence de film lui étant consacrée jusqu’alors


Film
Sikitu
Authors: --- ---
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

Tournée à la manière d’un film d’aventure, l’histoire de Sikitu, dénommé le « boy au cœur pur », est celle de la victoire des bons sentiments et de la justice : le protagoniste de l’action défend la maison de ses patrons contre les voleurs, au péril de sa vie. On y retrouve toutes les caractéristiques du cinéma missionnaire pour Africains : technique de la série, utilisation des courses poursuites, distinction entre le « bon » et le « bandit », manifestée dès le début du cinéma, en particulier dans le genre western, cadres stéréotypées de l’action, utilisation du mode comédie, presque clownesque à la Charlot, mais aussi aspect moralisateur qui définit les codes de comportements à suivre, déterminés par l’Eglise et la société coloniale. Ce film est bien le digne représentant de cette tendance : éduquer et divertir à la fois. Ce film n’a pas de son direct : un commentaire en voix off l’accompagne, soit en racontant l’action, soit en « jouant » les dialogues entre les personnages ; la musique est omniprésente.Ainsi le premier plan montre le pauvre « boy » désespéré par la maladie de son enfant ; les maîtres lui viennent en aide ; tandis que la ménagère parfait et efficace conduit l’épouse et l’enfant de Sikitu à l’hôpital, celui-ci, resté seul à garder la propriété des ses « maîtres », veille sur le Bébé, leur enfant unique. C’est alors que des voleurs à vélos, passant sur la route devant la maison, s’aperçoivent de l’absence des Blancs, y pénètrent et s’emparent d’une mallette d’argent. Sikitu tente de les arrêter mais il est molesté et blessé. Lorsqu’il reprend connaissance, il se retrouve ligoté sur une chaise, sous les yeux de l’ingénieux Bébé qui tente de le soigner et le détache. Il part alors à la chasse aux voleurs avec l’aide d’un ami garagiste qui dispose d’une jeep, tout en ayant pris soin de déposer l’enfant chez les voisins. A partir de là, une course poursuite s’engage entre ma jeep, les voleurs qui sont entre temps montés dans une camionnette car les pneus de leur vélo étaient plat (Bébé leur avait fait une « bonne farce »), et la voiture des maîtres qui revenus chez eux, avaient appris les évènements par les voisins. La jeep est bientôt immobilisée par le maître qui a tiré dans ses pneus ; les fugitifs s’enfuient à pied dans la brousse où ils sont rattrapés par des scouts qui pratiquaient du sport et sont vite rejoints par les poursuivants qui les mènent à la police de la ville la plus proche. Les voleurs sont arrêtés et emprisonnés, alors que Sikitu est récompensé, selon la morale de l’histoire qui veut que « le bien remporte la victoire contre le mal ».Ce film de fiction est donc un outil pédagogique particulièrement efficace qui captive le public tout en orientant ses jugements vers les objectifs déterminés par le réalisateur


Film
Jeunes-filles d'aujourd'hui

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Abstract

Ce long métrage en voix off (avec quelques passages dialogues) met en scène Désiré, un jeune «indigène» modèle : il est mécanicien et suit des cours du soir pour devenir un ouvrier spécialisé. Désiré décline toutes les valeurs que le projet colonial belge se flatte d'instaurer au Congo : discipliné, honnête et ambitieux. Il est aussi intéressé, tout comme ses camarades, par un plan d'épargne qui, d'un point de vue colonial, est jugé vertueux et atteste d'une attitude réfléchie. L'argent ainsi économisé permet aux jeunes gens d'augmenter leur pouvoir d'achat et d'assouvir des désirs plus ambitieux: acheter une maison, une machine à coudre ou un vélo. Les dialogues sont muets, les sous-titres en français sont encadrés par une voix off qui garantit l'autorité du discours.Les aventures de Désiré se poursuivent dans les rues de Léopoldville où le spectateur découvre sa fiancée Alphonsine. Contrairement à Désiré, elle incarne les «dérives» de la vie citadine moderne : elle est vénale et s'adonne à des jeux de séduction indignes d'une jeune femme. Les deux personnages sont antithétiques et permettent au film de développer simultanément le portrait d'un «indigène exemplaire» et les dérives que peuvent entraîner les changements socio-économiques. La symétrie du tableau est manichéenne: le «bon» homme et la mauvaise fille est redoublée par l'apparition d'un homme de mauvais genre, Zazou, et d'une fille exemplaire, Hélène. Celle-ci joue un rôle crucial dans la trame narrative car elle incarne les valeurs de la campagne civilisée. Tandis que la fiancée de Désiré le trompe avec un «zazou » par avidité et dépravation, Hélène est discrète et travailleuse.L'objectif de ce film est de prôner l'abandon de la vie citadine et d'inciter à un retour à la campagne. Autour de Désiré se cristallisent les valeurs de la «civilisation» et les clichés que les «évolués» nourrissent à l'égard de la campagne.Le personnage d'Hélène permet de déjouer ces a priori puisqu'elle a suivi des cours à l'école ménagère de Kisantu et aide désormais les sœurs à l'hôpital de la Fomulac. Elle habite au « paysannat de Mavunzi » que Désiré découvre par hasard en rejoignant sa mère malade au village. La rencontre avec Hélène le console d'Alphonsine avec laquelle il a rompu. Leurs déambulations dans Léopoldville les mènent devant les monuments coloniaux, symboles forts de la gloire belge au Congo. Afin de convaincre le spectateur des bienfaits de la campagne, il ne s'agit pas de dénigrer les villes coloniales mais de vanter les attraits de la vie rurale depuis qu'elle a été améliorée par l'administration coloniale.Le film se termine par le mariage de Désiré et d'Hélène, par l'ouverture d'un garage à la campagne et la projection d'un avenir dans l'agriculture pour ses fils, signe d'une reconnaissance absolue de l'avenir du monde rural


Film
La brousse évolue

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Abstract

« On médit parfois de l'action des Européens dans les territoires d'outre-mer. Elle a pourtant de forts bons côtés»: ainsi débute le commentaire de ce reportage, prononcé par le directeur du F.B.I. (Fonds du bien-être indigène) qui établit les bases du message véhiculé par le documentaire. En effet, précise la voix off, la présence blanche en Afrique a permis d'apporter à des «groupes humains restés il y a peu à l'âge de fer ou de bronze», l'hygiène et le confort matériel. De nombreuses villes modernes, ainsi que de puissantes industries et plantations ont été érigées au Congo grâce à leur présence. Ce discours constitue le leitmotiv du reportage.Le Fonds du bien-être indigène a été créé en 1947 et œuvre à «rendre la vie des villageois plus facile, plus saine et plus rémunératrice». Sur base d'images illustrant ses propos, la voix off va donner «un vrai aperçu de quelques-uns des problèmes qui se posent et des solutions qui y sont apportées». En matière d'hygiène, d'abord, des religieuses ont été équipées d'un dispensaire roulant leur permettant d'aller à la rencontre des groupes de Pygmées vivant dans la forêt équatoriale. Elles leur apportent du sel, du lait en poudre et des soins médicaux divers. De plus, le Fonds œuvre également à combattre la mortalité infantile et à apporter des soins adéquats aux nourrissons dans tout le pays. Des cours de ménage sont également mis à la disposition des Congolaises. Ces images sont montrées sur un fond de musique africaine rythmée par des tam-tams et des chants. Mais lorsque le commentaire affirme: « Les filles de la brousse ont désormais le désir de s'habiller décemment», alors le fond sonore change du tout au tout, des tam-tams africains à Mozart. Le F.B.I. a également entrepris des changements en matière d'aménagement sanitaire, et plus particulièrement de la gestion de l'eau. Des progrès ont été faits dans le domaine de la pisciculture. Plus de 22 000 puits et sources ont été aménagés par le Fonds. Les Congolais sont montrés en pleine activité (travail manuel, lessive, nettoyage), ils apparaissent heureux et souriants. En plus de l'aide apportée aux hommes, le F.B.I. s'investit également dans le soin apporté aux animaux. Des stations d'élevage ont été mises sur pieds et ont pour but de dresser les bovidés afin de les vendre à des agriculteurs congolais par la suite.Le reportage s'achève sur une fête montrant un village africain fêtant l'acquisition de nouveaux bétails. Ils dansent et chantent, tandis que la voix off déclare : 'A cette joie de la nouvelle acquisition, se mêle, on peut le dire sans exagération, un sentiment de reconnaissance envers une institution dont le Noir a pu apprécier les tangibles bienfaits. Au rythme prenant de ces grands xylophones, la brousse et ses habitants chantent la joie de vivre'


Film
Building trades = Les métiers de la construction
Author:
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

La colonie a besoin, pour se moderniser, d’une population congolaise nombreuse qui remplira des rôles de subalternes dans les domaines de la construction. Ce documentaire s’inscrit dans la trame de ceux, tels que, par exemple : A chacun son métier, ou Le centre pilote l’orientation professionnelle de Léopoldville, qui souhaitent valoriser systématiquement les métiers manuels pour les Congolais. Ce message est très explicite. Sur des images montrant des gigantesques buildings vus d’un hélicoptère, le commentateur précise que le Congo belge est passé, en à peine cinquante an, de la jungle à l’urbanisation. La colonie belge comprend désormais des villes modernes qui ne cessent de s’agrandir. La nature a fait place à des constructions toujours plus hautes. Cette modernité - selon le documentaire - est le résultat combiné des Belges, qui ont amené la modernité et des Congolais, qui l’ont concrétisée. Avant d’être des ouvriers aguerris, les travailleurs congolais doivent avant tout recevoir une bonne formation. Le reportage s’attarde longuement sur l’une de ces écoles qui combine exercice pratique et apprentissage théorique. Ainsi, techniques de construction et goût du perfectionnisme sont les objectifs premiers de cet apprentissage. Les maçons, par exemple, apprennent à construire un mur droit et solide. Le formateur européen prend le temps d’apprendre à chacun. Durant la période de formation, les membres de cette école et leur famille sont accueillis dans de coquettes maisons bâties en matériaux durables par leurs prédécesseurs. Tout semble heureux dans leur situation. Ce constat est à la fois attrayant pour le Congolais et rassurant pour le spectateur européen qui constate les bonnes conditions de formation offertes par la colonie aux Congolais. Les élèves de l’école apprennent à construire des maisons qui vont réellement être habitées. Mais un chantier beaucoup plus vaste a également été mis en œuvre. Sur une musique de jazz rythmée la centaine d’hommes sur le chantier est filmée en plein maniement de son art : charpentiers, toituriers, électriciens, vitriers, peintres, tous s’affairent à la construction de ce projet. C’est grâce aux richesses de la terre congolaise, aux hommes qui travaillent et aux femmes qui assurent la présence des générations futures que cette croissance urbaine est rendue possible. Le documentaire s’achève sur cette note d’encouragement. « Bonne chance à la génération à venir. Le futur se trouve entre ses mains, c’est eux qui veilleront à la prospérité de l’Afrique… et du monde. » Ce message est illustré par des centaines d’enfants dévalant une colline, menant par là une course effrénée vers leur avenir…


Film
Si j'avais été Ève = Eva's bekoring

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Cette fiction, réalisée par les pères blancs à l’usage du public congolais, est narrée sur un ton charmant et amusant. Il met en scène deux pauvres paysans de Kivu, Agnessi et Alberto, travaillant dur la terre de leur champ. Alors qu’ils font une pause bien méritée à l’ombre d’un arbre, deux enfants les rejoignent et leur montrent la Bible : ce matin, ils sont heureux d’avoir appris, à l’école de la mission, l’histoire passionnante d’Adam et Ève et la leur racontent. Bercé par leur histoire et éreinté par le travail, le couple s’endort… et rêve…Nos deux héros rencontrent un ange qui a pris les traits d’un enfant congolais et qui leur annonce que, désormais, tous leurs souhaits seront réalisés. Il leur fait découvrir leur nouvel habitat, une grande et coquette maison « à l’européenne » symbole du paradis terrestre. Le message implicite est ici très clair : le mode de vie occidental moderne représente le rêve de tout Africain. Et, en effet, chacun de leur souhaits est exaucé par des anges : nourriture, beaux vêtements, bijoux, cigares et journaux, landau d’enfant… Dans ce foyer désormais pleinement heureux, où l’ordre familial règne et le confort matériel est assuré, le mari reçoit bientôt une radio qu’il écoute en fumant un bon cigare et en lisant le journal tandis que la femme se voit offrir une machine à coudre. La tentation guette cependant : la pomme du paradis revêt ici la forme d’un grand panier en osier qui ne doit être ouvert sous aucun prétexte. Alors qu’une musique mélodieuse accompagne les images, elle devient plus discordante au moment où un petit diable, caché sous la table, vient tenter l’un et l’autre à diverses reprises. Agnessi est prête à succomber mais est souvent arrêtée dans son élan jusqu’au moment où le couple, n’y tenant plus, décide d’y jeter « un tout petit coup d’œil !» Du panier ouvert s’échappe alors une blanche colombe qui tournoie dans la maison avant de s’enfuir par la fenêtre laissée ouverte. L’ange réapparait, la maison disparaît et nos deux agriculteurs se réveillent. Tout cela n’était qu’un rêve, au sens propre et figuré, et sa fin les renvoie à une condition de vie nettement moins enviable, que la tentation a accru, soutenu par une voix off qui leur dit : « Vous n’avez donc pas fait mieux qu’Adam et Ève ».Ainsi se clôture le film par le passage chrétien de cette histoire : tel que l’Ange l’a annoncé à Adam et Ève : désormais, ils mangeraient leur pain « à la sueur de leur front », le réalisateur amène explicitement le spectateur à comprendre que seules les valeurs morales, comme le travail, la persévérance et l’honnêteté, lui permettront d’atteindre son rêve, une vie matérielle confortable

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